#6 : DREAM BIG, START SMALL

dream

On lit souvent l’adage « Dream big » et c’est vrai. Il faut rêver grand, ne pas limiter son imagination et son ambition.

La plupart des gens, quand ils veulent lancer leur entreprise, se comparent aux success stories actuelles et veulent faire la même chose. C’est une bonne chose de s’inspirer des autres.

Le hic, c’est que votre unité de mesure est fausse. Quand vous vous lancez, ne vous comparez pas au Amazon d’aujourd’hui, comparez vous à Amazon lors de l’année de leur ouverture !

En effet, Amazon en 2017, c’est les maîtres du monde. Mais quand ils ont ouvert il y a vingt ans, ils ne vendaient que des livres…

Idem pour Facebook, qui a commencé par viser uniquement les étudiants de Harvard ou encore Forever 21 et Zara, qui ont commencé par une petite boutique au fin fond d’un patelin.

Nous on arrive, avec toutes nos ambitions et notre naïveté, et on veut tout, tout de suite : on veut être le Zara africain ou le Amazon africain… c’est bien, mais il ne faut pas oublier l’essentiel : commencer par le début et ne pas rater les premières marches.

J’ai un ami qui me disait il y a quelques années qu’il souhaitait créer un salon professionnel, un peu à la Who’s Next, mais spécialisé sur la culture afro (Mode, Art etc). A l’époque, il m’avait dit que c’était un gros projet qui lui demanderait un investissement de 200.000€. Je lui avais alors demandé : « Pourquoi tu ne commences pas par un petit truc ? ». Il m’avait répondu « Non ! Je ne veux pas faire un truc cheap comme les autres, moi ça va être un gros truc ». Humm okay !  Aujourd’hui, 4 ans plus tard, son projet est resté au même stade : un rêve.

Peu importe le business que vous voulez faire, ne négligez pas les faibles commencements.

En fait, la clé c’est de décortiquer votre projet jusqu’à le rendre réalisable dans la semaine qui suit!

Tout simplement parce que regarder la montagne dans son intégralité vous impressionnera et vous découragera. Par contre, regarder les petits cailloux devant vous et commencez à être efficace déjà à ce petit niveau, ça c’est faisable !

En plus, la bonne nouvelle c’est que chaque étape du développement de votre entreprise vous forme pour l’étape suivante.

Pour la petite histoire, quand nous avons commencé notre société Happy50, c’était une petite vente privée multi-créateurs. La première édition, le 14 juin 2014, a réunit 10 créateurs, dans une petite salle de 70m2. Il s’est passé exactement un mois et demi entre le moment où nous avons eu l’idée du concept et sa réalisation.  #petitcaillou

Je me souviens, mes 2 petites cousines faisaient les hôtesses et c’est moi qui ai apporté, de chez moi, des chaises et des tables comme matériel pour les créateurs. Le miroir de ma salle de bain a servi comme miroir dans les cabines d’essayage (d’ailleurs, ma mère se plaint encore qu’on ait cassé son miroir !).

Deux ans plus tard, notre édition de septembre 2016 a réunit une trentaine de créateurs, dans une galerie de 450m2, avec plus de 3000 visiteurs. #montagne

Nous travaillons avec une agence qui nous fournit une dizaine d’hôtesses, il y a un agent de sécurité. Nous louons du matériel (tables, cabines d’essayages), et employons des livreurs qui nous les apportent directement des entrepôts aux lieux de vente… Bref, vous voyez où je veux en venir. Nous avons su gérer 10, ça nous a préparé pour gérer 30. Et peut-être que dans deux ans, nous gèrerons 100 et nous emploieront du personnel à plein temps. Tout cela parce que nous avons commencé d’abord par regarder petit et que nous n’avons pas négligé les faibles commencements.

En clair, ne brûlez pas les étapes. Si vous avez un rêve, quel qu’il soit, gardez précieusement votre vison MAIS commencez petit ! Et au fur et à mesure que vous avancerez, vous apprendrez et vous vous développerez.

Et un jour, sans même vous en rendre compte, vous aurez réalisé votre « big dream » 🙂

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5 Comments

  1. Ton blog m’aide beaucoup dans la réalisation de mon Big Dream. Thx a lot
    ça fait du bien de lire un tel blog en France parce que les américains (chez qui c’est plus courant) ne vivent pas les mêmes réalités que nous. En France c’est un peu plus compliqué d’être a son compte avec le RSI et tout le blabla… BREF merci lol

    1. De rien !
      Oh la la, le RSI… il faudra que j’en parle un jour tiens 🙁
      En tout cas courage, c’est vrai que ce n’est pas facile ! Tu es dans quel domaine ?

      1. Dans la strategie de commercialisation pour un grand groupe de téléphonie depuis 3 ans avec mon mari. Mais mon Big Dream c’est la mode éthique. J’ai une formation de journaliste et je travaille dans le journalisme mais ce n’est ce que c’était avant ou du moins ça ne me fait plus rêver. J’espère que bientôt je pourrais faire partie des exposants Happy 50. Il ne me reste plus qu’à travailler dur.

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