My Entrepreneur Diary

Avant de créer une société, on réfléchit à beaucoup de choses. Quel produit proposer, à quel prix, pour quelle cible ?

La recherche de la perfection est l’un des plus grands ralentisseurs d’un projet.

On crée un projet, on fabrique un produit mais on ne le met pas encore sur le marché parce qu’il n’est pas « parfait ».

Alors, on prend le temps de mettre en place son idée, son projet. On peaufine, on corrige, on recommence afin d’atteindre cette satisfaction recherchée. Puis un jour, on décide de se lancer. On met le produit sur le marché. Et là, c’est la douche froide. 

Quand j’étais à la fac, on avait un cours qui s’appelait Benchmark. On nous apprenait à analyser les concurrents sur un marché donné.

Qu’on s’entende bien, quand vous vous lancez sur un projet, c’est important de savoir qui fait quoi sur votre marché, d’identifier les différents acteurs. Cela vous permettra de positionner votre offre.

Mais une fois que vous avez déterminé ce que vous voulez faire, que vous avez choisi votre positionnement, analysé votre cible et que vous vous êtes lancés : oubliez vos concurrents !

Je pense que certaines portes sont faites pour rester fermées car elles ne sont pas pour vous. C’est valable dans les relations (amoureuses ou amicales), dans la vie en général et bien sûr dans l’entreprenariat. Mieux encore, à chaque fois qu’on vous dit NON, en fait, on vient de vous offrir une nouvelle opportunité…

Vous le savez sûrement mieux que moi, mais quand on se lance dans l’entreprenariat, on n’a généralement pas beaucoup de budget. Et pourtant, il faut créer sa société et la faire vivre jusqu’à ce que les premiers revenus commencent à arriver (si ça arrive avant 3 ans vous êtes très chanceux !). Alors que fait-on en attendant ?

Et bien on compose avec ce qu’on a, on fait beaucoup avec peu.

Quand vous lancez un business, vous n’avez généralement pas beaucoup de budget. Très vite, vous devez apprendre à faire beaucoup avec peu.

Vous savez quand vous avez un projet en tête, une idée qui vous harcèle et qui ne cesse de revenir à vous, tel un boomerang ?

Que vous ne vous empêchez pas d’y penser mais que vous avez toujours ce DOUTE qui vous empêche de faire le premier pas ?

Oui, je sais que vous savez ce que je veux dire.

Connaissez vous les entrepreneurs slasheurs ? Ce sont ces entrepreneurs qui ont plusieurs activités.

« Je suis CEO de W Agency / de X Clothing / de Y Conseil en Image et là je suis en train de créer Z Studio, tu vois, pour fournir du contenu éditorial aux marques ». Humm.

J’étais tombée une fois sur une interview de Nicki Minaj, à l’époque où elle débutait sa carrière. Son premier album venait de sortir et elle avait le vent en poupe, tout le monde ne parlait que d’elle.

Le journaliste lui a alors posé une question : « On pensait que le rap féminin était mort. Comment se fait-il que vous écrasez toutes vos concurrentes et que vous avez autant de succès ? »

Elle a répondu :

« Parce que contrairement aux autres, je ne fais pas du rap, je fais du business ».

On lit souvent l’adage « Dream big » et c’est vrai. Il faut rêver grand, ne pas limiter son imagination et son ambition.

La plupart des gens, quand ils veulent lancer leur entreprise, se comparent aux success stories actuelles et veulent faire la même chose. C’est une bonne chose de s’inspirer des autres.

Le hic, c’est que votre unité de mesure est fausse.